Publié le 4 octobre 2022 Mis à jour le 8 décembre 2022

Une surélévation d'un bâtiment peut sembler simple... mais constitue en réalité une prouesse constructive complexe qui nécessite de nombreux ajustements en cours de chantier, en fonction des caractéristiques techniques que l'on découvre. Retour sur ce projet ambitieux de 4500 m² qui fut contraignant pour de nombreuses personnes mais qui améliore aujourd'hui la qualité de vie dans le bâtiment U.

Un projet – diverses problématiques

Construire en surélévation d’un bâtiment existant, dont la construction est ancienne et souvent modifiée au cours du temps, présente maintes difficultés. Si ce bâtiment est également occupé et que l’implantation du nouvel étage prend place sur une toiture parsemée d’extracteurs de hottes, cela devient un défi particulièrement compliqué.

Les problématiques principales rencontrées:

  • Développer des structures légères permettant de ne pas trop surcharger les structures existantes,
  • Permettre la tenue d’un chantier sans avoir à évacuer les occupants des étages inférieurs et en permettant de maintenir les activités de recherche et d’enseignement,
  • Les mauvaises surprises de chantiers, après démontages des couches d’étanchéité et de pente des toitures existantes, mettant au jour des bétons et des armatures abîmés et sous-dimensionnés, impliquant de nombreux travaux de renforcement,
  • Les désagréments ordinaires liés à un chantier d’une telle envergure (poussières, bruits, infiltrations, etc…),
  • Un planning serré pour accueillir les traducteurs et interprètes sur le campus du Solbosch.

Quels sont les bénéfices du projet?

  • De nouvelles surfaces d’enseignement et de bureaux, sans consommer de nouvelles surfaces au sol,
  • Le couronnement complet du bâtiment U, en miroir de l'aile A d’une part et par un bâtiment de liaison élégant et sobre sur l’aile B,
  • L'amélioration de l’isolation globale du bâtiment, le projet ayant pris place sur une ancienne toiture, cette surface représentant la plus grande surface de déperdition thermique d’un bâtiment,
  • Le respect de la législation en vigueur en matière de PEB par l'implémentation de technologies nécessaires à une gestion optimale des énergies et de l’ambiance intérieure (sondes de présence/absence/crépusculaire, éclairages LED avec gestion domotique, nouvelle boucle de chauffage et nouveaux groupes de ventilation),
  • Une amélioration de la sécurité liée à l’évacuation en cas d’incendie, par la mise en œuvre des nouveaux escaliers de secours extérieurs (dès que les quelques travaux d’adaptations des façades aux niveaux inférieurs auront été mis en œuvre - hors chantier).

Une impulsion pour l’amélioration générale de la qualité de vie dans le bâtiment

Le chantier a inévitablement impliqué des désagréments provisoires, parfois lourds, pour les occupants des ailes B, C et D, mais il en résulte également de nouveaux aménagements représentant in fine, des avantages:

Catherine D'HONDT
Responsable de service - Architecte
Département des infrastructures - Service projets et constructions
catherine.dhondt@ulb.be
Lieu(x)
Campus du Solbosch