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Samuel OFORI - Faculté des Sciences
Publié le 17 juillet 2025
– Mis à jour le 17 juillet 2025
Soutenance publique de thèse en vue de l'obtention du grade de Doctorat en Sciences, en cotutelle avec la Vrije Universiteit Brussel.
Titre de la thèse: "Addressing the impacts of climate change in Africa using mangrove ecosystems as key nature-based solutions"
Résumé:
À cette époque où les changements climatiques sévissent, et où le réchauffement du continent africain devrait être supérieur à la moyenne mondiale, avec une augmentation moyenne des températures de 3 à 4 °C d'ici la fin du 21ᵉ siècle sous un scénario de concentration représentatif élevé, il est reconnu que l’Afrique est parmi les plus faibles contributeurs aux émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES). Néanmoins, il est nécessaire de mettre en place des actions climatiques immédiates et efficaces.
En 2015, des pays du monde entier, y compris plusieurs pays africains, ont signé l'Accord de Paris lors de la 21ᵉ Conférence des Parties (COP 21), s’engageant à prendre des mesures au niveau national pour atténuer les effets du changement climatique et s’adapter à ses impacts. Ils ont également convenu de soumettre leurs Contributions Déterminées au Niveau National (CDN) tous les cinq ans, chaque nouvelle version devant refléter une ambition accrue par rapport à la précédente. Pour atteindre leurs objectifs en matière d’atténuation et d’adaptation au climat, les pays ont choisi de s’appuyer à la fois sur des solutions basées sur la nature et sur des solutions technologiques ou d’ingénierie humaine. Parmi les solutions basées sur la nature, il a été établi que les écosystèmes de mangroves sont les plus efficaces en termes de stockage du carbone et les plus importants en termes de lutte contre les risques climatiques. Dans ce contexte, les écosystèmes de mangroves offrent d’immenses opportunités d’action climatique aux pays qui en possèdent. En Afrique, 33 pays abritent des mangroves, représentant 20 % de l’étendue mondiale de ces écosystèmes. L’objectif principal de cette étude est d’évaluer les impacts du changement climatique en Afrique en se basant sur les écosystèmes de mangroves pour faire progresser l’action climatique dans les pays africains qui disposent de cet écosystème. Cette étude représente une thèse de doctorat et est développée en six chapitres. Dans le premier chapitre, l’étude présente les impacts du changement climatique en Afrique et la manière dont les mangroves constituent une solution basée sur la nature pour lutter contre le changement climatique.
Le deuxième chapitre, se base sur une méthodologie de revue systématique pour examiner, évaluer et classer les Contributions Déterminées au Niveau National (CDN) des 33 pays africains possédant des mangroves, en évaluant leur niveau d’intégration des écosystèmes de mangroves dans leurs CDN. Les troisième, quatrième et cinquième chapitres prennent le Ghana comme pays modèle pour démontrer la nécessité pour les pays africains possédant des mangroves de mener des évaluations complètes sur la composition et la distribution des espèces dans leurs écosystèmes de mangroves, la dynamique du carbone dans les sols des mangroves, les bénéfices socioéconomiques de leurs écosystèmes de mangroves, les changements spatiotemporels de la couverture de leurs écosystèmes de mangroves, la gestion et l’utilisation de leurs écosystèmes de mangroves, ainsi que les impacts anthropiques et naturels sur ces écosystèmes. Le sixième chapitre, a synthétisé les résultats des chapitres deux à cinq et a formulé des perspectives ainsi que des recommandations pour les recherches futures que les scientifiques et les gouvernements devraient entreprendre afin d’exploiter efficacement les immenses bénéfices climatiques offerts par leurs écosystèmes de mangroves.
Résumé:
À cette époque où les changements climatiques sévissent, et où le réchauffement du continent africain devrait être supérieur à la moyenne mondiale, avec une augmentation moyenne des températures de 3 à 4 °C d'ici la fin du 21ᵉ siècle sous un scénario de concentration représentatif élevé, il est reconnu que l’Afrique est parmi les plus faibles contributeurs aux émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES). Néanmoins, il est nécessaire de mettre en place des actions climatiques immédiates et efficaces.
En 2015, des pays du monde entier, y compris plusieurs pays africains, ont signé l'Accord de Paris lors de la 21ᵉ Conférence des Parties (COP 21), s’engageant à prendre des mesures au niveau national pour atténuer les effets du changement climatique et s’adapter à ses impacts. Ils ont également convenu de soumettre leurs Contributions Déterminées au Niveau National (CDN) tous les cinq ans, chaque nouvelle version devant refléter une ambition accrue par rapport à la précédente. Pour atteindre leurs objectifs en matière d’atténuation et d’adaptation au climat, les pays ont choisi de s’appuyer à la fois sur des solutions basées sur la nature et sur des solutions technologiques ou d’ingénierie humaine. Parmi les solutions basées sur la nature, il a été établi que les écosystèmes de mangroves sont les plus efficaces en termes de stockage du carbone et les plus importants en termes de lutte contre les risques climatiques. Dans ce contexte, les écosystèmes de mangroves offrent d’immenses opportunités d’action climatique aux pays qui en possèdent. En Afrique, 33 pays abritent des mangroves, représentant 20 % de l’étendue mondiale de ces écosystèmes. L’objectif principal de cette étude est d’évaluer les impacts du changement climatique en Afrique en se basant sur les écosystèmes de mangroves pour faire progresser l’action climatique dans les pays africains qui disposent de cet écosystème. Cette étude représente une thèse de doctorat et est développée en six chapitres. Dans le premier chapitre, l’étude présente les impacts du changement climatique en Afrique et la manière dont les mangroves constituent une solution basée sur la nature pour lutter contre le changement climatique.
Le deuxième chapitre, se base sur une méthodologie de revue systématique pour examiner, évaluer et classer les Contributions Déterminées au Niveau National (CDN) des 33 pays africains possédant des mangroves, en évaluant leur niveau d’intégration des écosystèmes de mangroves dans leurs CDN. Les troisième, quatrième et cinquième chapitres prennent le Ghana comme pays modèle pour démontrer la nécessité pour les pays africains possédant des mangroves de mener des évaluations complètes sur la composition et la distribution des espèces dans leurs écosystèmes de mangroves, la dynamique du carbone dans les sols des mangroves, les bénéfices socioéconomiques de leurs écosystèmes de mangroves, les changements spatiotemporels de la couverture de leurs écosystèmes de mangroves, la gestion et l’utilisation de leurs écosystèmes de mangroves, ainsi que les impacts anthropiques et naturels sur ces écosystèmes. Le sixième chapitre, a synthétisé les résultats des chapitres deux à cinq et a formulé des perspectives ainsi que des recommandations pour les recherches futures que les scientifiques et les gouvernements devraient entreprendre afin d’exploiter efficacement les immenses bénéfices climatiques offerts par leurs écosystèmes de mangroves.
Date(s)
Le 9 septembre 2025
TUESDAY, SEPTEMBER 9TH, 2025 AT 1:00 PM
2. N-O.5. 07 Solvay Room, 5th floor, NO Building, Plaine Campus Boulevard du Triomphe, 1050 Ixelles, Brussels
Lieu(x)
2. N-O.5. 07
Solvay Room, 5th floor, NO Building, Plaine Campus
Boulevard du Triomphe, 1050 Ixelles, Brussels
Documents à télécharger
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