Pour le projet CHASE, les chercheurs prendront des échantillons en Antarctique afin d'évaluer la présence de polluants d'origine anthropique dans cette région a priori préservée.

L'Antarctique est considérée comme la région la mieux préservée sur Terre des émissions anthropiques. Cependant, l'impact des particules et des polluants d'origine anthropique pourrait se révéler plus important que prévu et jouer un rôle majeur dans les changements climatiques actuels et futurs. Il est donc indispensable de documenter minutieusement les compositions chimiques et les voies de transport atmosphérique actuelles des particules et des composés organiques volatils (COV), de la source jusqu’aux dépôts en Antarctique.

Grâce à plusieurs campagnes d’échantillonnage qui se déroulent en Antarctique (à proximité de la station Princesse Élisabeth), ce projet va fournir une unique base de données physico-chimiques détaillées des particules atmosphériques en suspension et déposées dans la neige de surface ainsi que des COV, et va étudier en détail leurs voies de transport aériennes dans la région de Dronning Maud, en Antarctique oriental. Cette recherche permettra ainsi d'interpréter les données climatiques extraites des carottes de glace et le dépôt de nutriments minéraux, mais aussi de mieux identifier les micropolluants organiques dans les régions polaires et leurs interactions potentielles avec les activités humaines.

Coordonné par l'Institut Royal Météorologique de Belgique, le projet associe l'ULB - Nadine Mattielli (Laboratoire G-Time, Faculté des Sciences) -, la VUB et l'Université de Gand.

Fin du projet: 15/04/2021

Dates
Créé le 29 août 2018