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PROJ-P3311

Projet d'architecture 3.11 : UN - Urban Nature

année académique
2023-2024

Titulaire(s) du cours

Mar Nadia CASABELLA ALVAREZ (Coordonnateur) et Axel FISHER

Crédits ECTS

20

Langue(s) d'enseignement

anglais, français

Contenu du cours

L’atelier Projet d’architecture 3.11 / 4.11 / 5.11: UN - Urban Nature mise sur une reconfiguration entre humains et non-humains dans nos villes. Le mérite de la notion d’Anthropocène (nouvelle époque géologique, définie par une perturbation humaine sans précédent des écosystèmes de la terre) a été de rendre aujourd’hui visible que nous sommes inextricablement liés aux autres habitants de la planète, humains et non-humains, et que nous n’avons plus d’autre choix que d’en tenir compte et de changer notre vision du monde anthropo-centrée. Pourtant, le « grand partage » entre humains et la terre animée, héritage de la modernité, nous empêche de nous sentir intimement liés à cette dernière. Cette distanciation se trouve à la base de la construction de l’habitat humain depuis l’aube des temps. Elle fut exaspérée dans les villes par la révolution industrielle, l’émergence de considérations hygiénistes, et l’expulsion de tout élément vivant hors-les-murs. Quant aux campagnes, la modernisation de l’agriculture a, en Occident, progressivement réduit le nombre d’agriculteurs employés dans le secteur, produisant d’abord un exode rural massif vers les villes, puis, sous la pression de la périurbanisation, un graduel glissement vers des modes de vie urbains à la campagne. L’urbanisme est donc historiquement tributaire de cette distanciation entre humains et non humains, qui, aussi pertinente et légitime qu’elle fût en son temps, pourrait aujourd’hui avoir perdu cette raison d’être.

Concevoir nos villes et nos campagnes autrement implique donc les reconceptualiser au-delà de l’humain, en nous « écologisant », c’est-à-dire en déplaçant le centre d’attention de notre pratique professionnelle et intellectuelle pour rendre possibles des modes d’existence où l’écologie ne sera plus un extérieur sans lien avec nous, mais là où l’on respire, l’on se bat. L’intitulé de cet atelier de projet d’architecture – Urban Nature – fait doublement allusion à ces questions : quelle est la nature de l’urbain et qu’est-ce que la nature dans l’urbain ? Peut-on encore accepter ces termes à partir d’une dualité exluante et continuer à habiter des « alternatives infernales » qui semblent paralysantes : soit les gens – soit la biodiversité, soit la nature sanctuarisée – soit la ville, soit la campagne romantisée – soit la vie urbaine hostile, soit l’architecture autonome – soit l’urbanisme situé ?

Urban Nature se propose comme espace d’une « exploration holistique imparfaite d’un problème holistique qui nous dépasse », plutôt que d’application d’outils et de solutions connus. À cet effet, des méthodes conventionnelles ou originales (cartographies, maquettes, observations participantes, workshops, mise en dialogue d’acteurs et savoirs contrastés, etc.) seront mises à l’épreuve, testées et adaptées, à la manière de Deleuze et Guattari quand ils nous invitent à « penser par le milieu », c’est-à-dire à la fois sans référence à un but idéal et sans séparer l’objet de pensée du milieu dont il a besoin pour exister.
L’entreprise, hasardeuse sans doute, nous semble pourtant urgente pour suturer la coupure moderne qui nous tient à l’écart des entités qui contribuent à rendre la planète habitable. En effet, la survie des humains est aujourd’hui, plus que jamais, intrinsèquement liée aux actions des non-humains. Un monde habitable et des villes et camapgnes durables ne peuvent se penser ni se reconceptualiser sans tout ce qui « fait monde » avec nous.

Cette année 2022-2023, nous envisageons des collaborations au sein du partenariat de coopération Erasmus+ « NERU–New Ruralities / Nouvelles Ruralités ». En particulier, les activités de l’atelier porteront : au 1er quadrimestre, sur un site en Val d’Aoste (Italie) en collaboration avec le Politecnico di Torino ; au 2è quadrimestre, sur deux sites en Belgique (territoires de la commune de Sugny en Wallonie, et du « Vrijgeweid » en Flandre).
Au cours du quadrimestre, des échanges avec les enseignant·e·s et étudiant·e·s des 6 universités partenaires de NERU seront organisées. Un workshop intensif sera également proposé à un nombre limité d’étudiant·e·s intéressé·e·s (voyage et logement payé) durant l’été (validation de crédits possible).
Ces collaborations devront permettre de développer un regard multiculturel et une dimension comparative à la thématique. Elles permettront également de développer des compétences linguistiques en anglais, langue d’enseignement de l’atelier.

Page dédiée sur le site web de la Faculté d'architecture La Cambre Horta: https://archi-ulb-be.ezproxy.ulb.ac.be/un-urban-nature

Objectifs (et/ou acquis d'apprentissages spécifiques)

Si le profil d’enseignement du projet est abordé au sein de la faculté du point de vue de l’intégration disciplinaire à travers le projet, et donc avec un accent sur le « comment », nous aimerions dans le Projet d’architecture 3.11 / 4.11 / 5.11 : UN - Urban Nature détourner légèrement ce focus envers les questions du type « où », « quoi / qui », « pourquoi / pour qui », qui nous semblent également importantes dans la formation des architectes.

Où ?

L’architecture concerne le fait d’être « quelque part ». C’est savoir où l’on est et comment appartenir à ce « quelque part ». C’est ce « où » qui nous intrigue le plus et ce « où » de l’architecture est une réalité qui est loin d’être facilement appréhendable. On peut en prendre des photos, en dessiner un plan, en esquisser une coupe… Mais ces informations peuvent s’avérer insuffisantes pour se sentir « quelque part ». Ce « quelque part » est tissé de longs fils narratifs qui nous emmènent de la formation géologique d’un lieu, son substrat, aux réseaux de services qui le supportent ou à l’histoire de son occupation/habitation.
Toutes les explorations sont possibles du moment qu’elles nous permettent d’ « atterrir » comme le suggère Bruno Latour. La première ambition méthodologique consiste donc à faire l’expérience corporelle, à identifier, représenter, comprendre les lieux avant de les transformer.

Quoi ?

Le travail dans l’atelier est donc vu comme une forme de production de connaissances (ou d’enquête « à la Dewey »). Cette production opère constamment des choix, la plupart de fois il s’agit des choix heuristiques, dérivés des expériences antérieures. Or ces choix n’ont rien d’innocent. Tout d’abord, ces choix spatiaux s’entremêlent avec le monde matériel autour de nous, ses configurations matérielles : aucune pratique n’existe dans le vide, mais elle est située et contingente. Deuxièmement, ces choix révèlent ou traduisent la manière dont la société s’imagine vivre dans l’avenir. En concevant des lieux, nous ne sommes pas seulement en train d’appréhender le monde mais davantage en train de le façonner d’une manière particulière. En ce faisant, nous excluons les façons d’y vivre aussi.

Pourquoi ?

L’architecture concerne la transformation de lieux. Mais pourquoi devrions-nous réaliser ces transformations ? Qu’essayons-nous de changer et pour quelles raisons ? Plutôt que de développer des projets en termes de solutions, nous proposons de mettre en jeu le questionnement lui-même. À l’agacement de Jacques Lucan face à l’ « irrésistible ascension des paysagistes » dans la France des années 1990, Sébastien Marot ne répondait-il pas simplement: ils n’ont peut-être pas les solutions, mais ils ont le mérite d’énoncer les bonnes questions, de poser les problèmes. Cette problématisation impose d’explorer différentes possibilités et de repenser les cadres existants, en invitant les étudiant·e·s à s’en libérer pour les recadrer à un niveau de complexité plus important. Une pédagogie de l’émancipation donc, plutôt que de l’explication, développant une recherche curieuse et stimulante. Ouvrir des questions en expérimentant, fabricant, manipulant.

Pour qui ?

« Voir la Planète comme [notre] cliente » (Farrell et McNamara, 2017) implique de redéfinir les « sujets » du projet architectural. Le débat sur la biodiversité dans les villes est dans l’air du temps, et augmenter les opportunités de cohabitation avec la faune semble donc un impératif évident tant pour le projet urbain qu’architectural. La pensée post-humaniste (au-delà-de-l’-humanisme / plus-qu’-humain·e) invite toutefois à considérer la faune, et les autres éléments de la nature (la flore, le site, le climat) comme des « minorités ». De ce point-de-vue, « voir la planète comme [notre] cliente » équivaut plus précisément à élargir le champs des bénéficiaires et usager·e·s de l’architecture : animaux petits et grands, rampants et volants, plantes racinaires mais aussi rhizomatiques, comestibles et pas, mais également tous ces « humain·e·s » qui par âge, genre, ethnicité ou statut social constituent encore et malgré tout aussi des minorités.

Nouveaux agents et alliances

L’ambition de comprendre et prendre soin de ce qui existe, et de la façon contingente qu’il a suivie pour être ce qu’il est, impose de se rendre compte que nous en faisons partie. Comprendre ce « quelque chose », ce « quelque part » c’est également en être affecté. Or « cohabiter » implique d’une certaine manière « faire corps avec », tisser des assemblages et des écologies s’appuyant sur des solutions architecturales plus flexibles, recyclables, « métaboliques », justes et équitables, ou tout simplement invitantes et collaboratives. Architectes et urbanistes, nous opérons dans un monde matériel. Nous sommes « à l’intérieur » dans nos pratiques quotidiennes, influencés par les technologies et les artefacts que nous utilisons, reproduisant les distributions asymétriques des ressources. Nous ne pouvons continuer à nier ces enchevêtrements.

Méthodes d'enseignement et activités d'apprentissages

On commence normalement par une visite guidée du site, une première confrontation à la réalité médiatisée par les acteurs en lien avec le site et/ou à la tâche du semestre : architectes, pouvoirs publics, citoyens... Cette visite nous permet identifier ce à quoi nous tenons, ce qui nous frappe ou nous fascine lors de notre premier contact avec le site.

Après cette première visite, nous nous rencontrons tous ensemble et passons en revue ces choses qui nous ont le plus touché. Nous rassemblons les étudiant.e.s partageant des intérêts semblables et elles commencent une petite enquête (phase RUMMAGING) qui les aidera à approfondir le sujet. Dans un second temps (phase ASSEMBLING), le sujet est exploré en exposant les liens qu’il entretient avec d’autres choses, ce qui le rend « nombreux » et articulé avec son milieu avant de décider d’une intervention qui élabore la première fascination.

Sinon, le calendrier s’organise en une série de délais stricts et de phases de conception (dont le nom est en anglais, langue d’enseignement de l’atelier). Le respect de ces délais est la clé d’une évolution détendue de chaque quadrimestre. Il assure également une collectivisation correcte des résultats parmi les participants à l’atelier. Vous trouverez dans la brochure de l’atelier, publiée en ligne et repris ici en bas, une description complète de ces phases et de la façon dont elles sont articulées.

Contribution au profil d'enseignement

Au terme de sa formation, le diplômé de la Faculté d’architecture de l’ULB sera capable de concevoir un projet d’architecture :

A. Instruire une question architecturale. S'approprier une question donnée et la traduire en des termes architecturaux en vue de faire émerger, au moyen d’une démarche itérative, plusieurs hypothèses de travail, mettant en relation les différents paramètres de son étude.

B. Elaborer une réponse spatiale. Concevoir des propositions architecturales par un questionnement exploratoire, s'appuyant à la fois sur la prise en compte de contraintes et de valeurs (environnementales, paysagères, artistiques, culturelles, socio-économiques, …) en s'appropriant les langages verbaux, écrits, graphiques de l'architecture comme outils de conception.

C. Mettre en oeuvre une réponse spatiale située. Et cela quelle qu'en soit l'échelle, de l’objet et du design aux territoires. Elargir sa démarche à la prise en compte du contexte matériel du projet, aux questions des ressources et aux réalités constructives.

D. Expérimenter, faire preuve d’inventivité, face aux situations rencontrées, qu’il s’agisse de questions technique, formelle, sociale, collaborative…

Références, bibliographie et lectures recommandées

Abu Lughod, J. 1999. New York, Chicago, Los Angeles. America’s Global Cities. University of Minnesota Press, Minneapolis. [en bibliothèque]

Ambroise, R. 2012. "Réinventer les paysages agricoles", Cité de l'Architecture et du Patrimoine, vidéo en ligne, https://dai.ly/x11scri

Cividino, H. (2012) Architectures agricoles : la modernisation des fermes, 1945-1999. Rennes: Presses universitaires de Rennes. [en bibliothèque]

Cividino, H. 2012. "Des fermes traditionnelles aux ateliers de production agricole : la mutation de l'architecture rurale au XXe siècle", Cité de l'Architecture et du Patrimoine, vidéo en ligne, https://dai.ly/x11sc6f

David, B. 2020. À l’aube de la Sixième extinction. Grasset. [chez l'éditeur]

Deleuze, G. et Guattari, F. 1980. Capitalisme et schizophrénie, vol.2: Mille Plateaux. Paris, Editions de Minuit. [en bibliothèque]

Dewey, J. 1967. Logique, la théorie de l’enquête. Paris. [en bibliothèque]

Di Chiro et al. 2014. De l’univers clos au monde infini. Dehors. [en bibliothèque]

Douglas, I. 2013. Cities. An Environmental History. I.B. Tauris & Co Ltd, NYC. [chez l'éditeur]

Farrell, Y. , McNamara, S. 2017. FREESPACE MANIFESTO, 16th International Architecture Exhibition, Venise. https://www.labiennale.org/en/architecture/2018/introduction-yvonne-farrell-and-shelley-mcnamara

Haraway, D.J. 2015. « Sympoièse, SF, embrouilles multispécifiques », dans Debaise, D. et Stengers, I. (éds.), Gestes spéculatifs. Dijon, Les Presses du réel, pp. 4272. [en bibliothèque]

Haraway, D.J. 2016. Staying With the Trouble: Making Kin in the Chthulucene. Durham, Duke University Press. [en bibliothèque] / [traduction fançaise en bibliothèque]

Koolhaas, R.; Bantal, S. 2020. Countryside: A Report (exhibition catalogue: Guggenheim Museum). Taschen. [en bibliothèque]

Latour, B. 2017. Où atterrir ? Comment s’orienter en politique. Éditions La Découverte. [en bibliothèque]

Latour, B., Weibel, P. (eds.) 2020. Critical Zones: The Science and Politics of Landing on Earth. Cambridge, The MIT Press. [en bibliothèque]

Latour, B. 2021. Où suis-je ? Leçons du confinement à l’usage des terrestres. Les empêcheurs de penser en rond. [en bibliothèque]

Le Couedic, D. 2012. "La maison d'une mise en scène régionale", Cité de l'Architecture et du Patrimoine, vidéo en ligne, https://dai.ly/x11scey

Lucan, J. 1995. « L'irrésistible ascension des paysagistes », AMC Le Moniteur Architecture, n°44. [en bibliothèque]

Marot, S. 2019. Taking the country's side : agriculture and architecture (exhibition catalogue), Lisbon Architecture Triennale. [en bibliothèque]

Marot, S. 1995. « L’alternative du paysage », Le Visiteur, n°1. [en bibliothèque]

Moore, S.A., Karvonen, A. 2008. “Sustainable Architecture in Context: STS and Design Thinking”, Science Studies, 21(1): 29–46. https://doi-org.ezproxy.ulb.ac.be/10.23987/sts.55232

Stengers, I. 2013. Au temps des catastrophes : résister à la barbarie qui vient. Paris, La Découverte. [en bibliothèque]

Stengers, I. 2012. “Reclaiming Animism”, e-flux Journal n°36. https://www.e-flux.com/journal/36/61245/reclaiming-animism/

Verdier, M. 2012. "Architectes et urbanistes en campagne... Réinventer un urbanisme rural?", Cité de l'Architecture et du Patrimoine, vidéo en ligne, https://dai.ly/x11sd0w

Woods, M. (2010) Rural. New York: Routledge. [en bibliothèque]

Autres renseignements

Informations complémentaires

Équipe pédagogique:
•    1er quadrimestre: François Vliebergh (francois.vliebergh@ulb.be), Benoît Burquel (benoit.burquel@ulb.be)
•    2ème quadrimestre: François Vliebergh (francois.vliebergh@ulb.be)  Axel Fisher (axel.fisher@ulb.be)

Contacts

Contact coordination pédagogique (gestion quotidienne des activités, organisation des évaluations intermédiaires, …) : Francois.vliebergh@ulb.be

Contact coordination administrative (inscriptions, encodage des notes, délibérations, …) : axel.fisher@ulb.be, nadia.casabella@ulb.be

Campus

Flagey, Hors campus ULB

Evaluation

Méthode(s) d'évaluation

  • Travail pratique
  • Projet
  • Présentation orale

Travail pratique

Projet

Présentation orale

L’évaluation porte principalement sur la cohérence et la pertinence de la proposition spatiale élaborée par l'étudiant·e vis-à-vis du parcours de « recherche par le projet » développé tout au long de chaque quadrimestre et aux questions spécifiques soulevées par l’étudiant·e ou le groupe d’étudiant·e·s au cours de ce travail. L'évaluation prend également en compte la qualité des documents graphiques et des présentations orales du travail.

L'évaluation se compose de:

  • une "évaluation continue" (= cote de quadrimestre) par les enseignant.e.s de l'atelier, sur base des intéraction tout au long des séances d'atelier, présentations et remises intermédiaires ;
  • d'une ou plusieurs évaluations par un jury composé des enseignant.e.s de l'atelier et de personnalités invité.e.s.

Les travaux des étudiant.e.s de B.Arch-3 et de M.Arch-2 (années de diplomation) devront par ailleurs répondre aux critères d'évaluation communs aux ateliers de projet d'architecture de la faculté.

Construction de la note (en ce compris, la pondération des notes partielles)

La note globale résulte de la moyenne arithmétique simple de la note d’évaluation continue (50%) et de la note de jury final (50%).

La note d’évaluation continue (Q1= 20%, Q2= 30%) est construite à partir de la moyenne arithmétique simple "ajustée" des évaluations des présentations organisées tout au long des séances d’atelier – analyse comparative, scénarii, esquisse, projet. Les enseignant·e·s se réservent éventuellement d'ajuster cette moyenne en fonction de l'assiduité, de la régularité, de l'engagement, et de la progression de l’étudiant·e au fil des quadrimestres.
Les évaluations des présentations pour lesquelles une note est transmise ne représente donc qu'une indication de la valeur estimée du travail de l'étudiant·e et n'engage pas les enseignant·e·s à attribuer une note résultant de la simple moyenne des notes transmises. Dans le cas de travaux de groupes, les enseignant·e·s se réservent le droit d'octroyer des notes différentiées en fonction des critères repris ci-dessus.

La note des jurys de fin de quadrimestre (Q1= 20%; Q2= 30%) est construite sur base de la moyenne arithmétique simple des membres du jury. La participation d'invité·e·s externes permet d'objectiver les appréciations des enseignant·e·s. Aussi, les appréciations parfois divergentes des membres de jury, si elles trahissent le caractère spéculatif de la pratique du projet, sont typiquement "lissées" par la moyenne des notes. Les membres de jury procèdent systématiquement à une "délibération" interne à huis-clos afin d'examiner les cas potentiellement problématiques, et proposer une note pédagogiquement fondée. Dans le cas de travaux de groupes, le jury se réserve le droit d'octroyer des notes différentiées en fonction des critères repris ci-dessus.

La motivation et le fondement pédagogique des notes et évaluations sont typiquement transmises oralement aux étudiant·e·s. Chaque étudiant·e peut faire la demande d'une motivation écrite de son évaluation (par email) à ses enseignant·e·s . En l'absence d'une telle demande, l'étudiant·e confirme avoir compris et accepté l'évaluation proposée.

Langue(s) d'évaluation

  • anglais
  • partiellement en anglais
  • (éventuellement français, Italien )

Programmes