Histoire urbaine

Le cours d'histoire urbaine vise à familiariser avec l'historiographie et l'historicité des questions "urbaines" (histoire urbaine, géographie urbaine, sociologie urbaine, urbanisme) et avec des notions utiles à la compréhension des sociétés urbaines. Il mêle des approches théoriques (lectures d'articles fondateurs) et des exercices pratiques (partage de lectures, discussions) qui permettent aux étudiant.es de développer un cas d'étude. Chaque année le cours s'empare d'une thématique précise (par exemple : les espaces verts dans les compositions urbaines, les jeux dans la ville, les terrains vagues, Ce que le Travail fait à la ville, l'eau dans la ville, les marchés urbains, les quartiers populaires...) qui sera explorée au fil des leçons et si possible d'une visite de terrain*. Le travail demandé aux étudiant.es (par groupe de trois ou quatre) consiste à choisir un cas d'étude et à le présenter sous forme écrite classique ou tout autre format original qui pourra s'affranchir du canevas classique de l'article scientifique. Ces présentations devront néanmoins pouvoir être envoyées et reçues par courriel (sophie.richelle@ulb.be).

*La visite de terrain n'est cependant pas systématique ; elle dépend des opportunités

• Acquisition de repères en matière d'histoire urbaine, tant d'un point de vue historique qu'historiographique
• Familiarisation au dialogue interdisciplinaire
• Découverte de réalités de terrain/apport de l'approche sensible/des imaginaires
• Ouverture aux différentes formes possibles du récit historique, en dehors des canevas textuels classiques
• Réflexivité sur les apports spécifiques du regard et de l'approche de l'historienne, particulièrement dans les questions urbaines contemporaines

Les leçons sont construites sur la lecture d'articles ou de documents donnés à l'avance, en rapport avec le thème de l'année, qui sont discutés en classe. Il est attendu que les étudiant.es aient lu et préparé des questions relatives aux documents soumis. Les discussions sont complétées par des apports théoriques venus du champ des "études urbaines" (histoire, sociologie, géographie, urbanisme).

Dans le même temps, les étudiant.es choisissent (par groupe de 3 ou 4) un cas d'étude qu'ils veulent explorer (en accord avec l'enseignante). A mi-parcours (27/03/2024) ils.elles devront faire état de l'avancée de leur recherche/travaux dans une présentation orale concise (via un.e porte-parole).

Les présentations finales (écrites ou tout autre format original qui pourra s'affranchir du canevas classique de l'article scientifique) sont à envoyer à sophie.richelle@ulb.be pour le 15 mai 2024.

Contribution au profil d'enseignement

L'urbanisation est un phénomène global, mondialisé, mais dont les modalités et les effets sont très différenciés selon les endroits du monde, tant en termes de production d'espaces que de causes/réalités/conséquences socio-économiques. L'objectif du cours est de replacer les transformations contemporaines dans une perspective historique afin de mieux faire comprendre les enjeux liés aux "questions urbaines". Bien que profondément axé sur une perspective historique, ce cours tente de montrer que le traitement de ces questions sont indissociables des apports des autres sciences humaines et sociales qui s'intéressent à la ville, en particulier la géographie humaine, la sociologie et l'urbanisme/l'architecture. De ce fait, il est volontairement ouvert à l'interdisciplinarité.

Références, bibliographie et lectures recommandées

Variables selon les thématiques abordées

Support(s) de cours

• Université virtuelle

Contacts

Contacts

Bureau : NA 5104

Mail : sophie.richelle@ulb.be

Entretiens sur rendez-vous

Campus

Solbosch

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Solbosch

Méthode(s) d'évaluation

• Présentation orale
• Travail de groupe

Présentation orale

Travail de groupe

Présentation orale

Présentation concise à mi-parcours (27/03/2024) de l’état de l’avancée du travail de groupe

Travail de groupe (entre 3 et 4)

Construction de la note (en ce compris, la pondération des notes partielles)

• La note reflète l'attention portée par les étudiant.e.s aux espaces traités, à leur capacité à faire le lien entre des aspects théoriques et des observations de terrain, au respect des consignes données pour la mise en récit, à la qualité de la narration et l'inventivité déployée pour faire vivre le récit historique.

Langue(s) d'évaluation

• français