CapTure : « Prélever le nectar : piégeage capillaire et structure élancée »

   Parmi les animaux qui se nourrissent de nectar, certains ont une langue « poilue » ou « en forme de pinceau ». C’est le cas de l’abeille, dont les poils s’ouvrent lorsque la langue pénètre le nectar. Le rôle de ces poils dans la capture de ce fluide chez les abeilles n’est pas encore compris. Décrypter ce rôle est un des objectifs de ce projet.

   Le présent projet vise à développer des modèles théoriques généraux grâce à des systèmes analogues (langues artificielles) pour lesquels on peut contrôler précisément les différents paramètres (taille et propriétés des matériaux) et des fluides modèles de propriétés connues (viscosité, densité).

Il sera ainsi possible de calculer l’effet d’un changement de paramètre, comme la taille des langues qui varie suivant l’espèce d’abeille considérée ou la viscosité du nectar, sur la quantité de nectar absorbée. On pourra éventuellement comprendre pourquoi plusieurs types de langues se sont développées au cours de l'évolution pour prélever du nectar.

Les prédictions de ces modèles seront validées à l'aide de mesures effectuées directement sur ces animaux en collaboration avec des biologistes.

Porte-parole: Fabian Brau, Service de Chimie Physique et Biologie Théorique, Faculté des Sciences

Dates
Créé le 4 septembre 2020