HERICOL : Héritages coloniaux en Belgique : universités, mobilisations et contre-mobilisations


Depuis les années 1990, de nouvelles formes de discours et de mobilisations ont émergé pour interroger le passé colonial et le présent postcolonial belge. Différents acteurs sociaux - journalistes, chercheurs, archivistes, militants associatifs, artistes, membres de la diaspora africaine, anciens colons et leurs descendants, acteurs politiques et nationaux, etc - ont contribué à mettre à l’agenda public la question de l’héritage colonial.

Pour mieux comprendre la résurgence de ce passé, le projet HERICOL se focalise sur trois dimensions : le rôle joué dans l’histoire coloniale par les universités belges, en particulier l’ULB, et la question de la « décolonisation de l’université » ; les controverses publiques sur le fait colonial structurées par des mobilisations et contre-mobilisations ; les trajectoires sociales des anciens coloniaux de 1960 à nos jours et leur rôle dans les controverses postcoloniales.

Photo : rassemblement Black Lives Matter, Palais de justice de Bruxelles, 7 juin 2020 (c) Abdellali Hajjat


Coordinateur : Abdellali Hajjat, GERME, Faculté de Philosophie et Sciences sociales
Partenaires : Amandine Lauro, Mondes Modernes et Contemporains / Atelier Genre(s) et Sexualité(s); Sasha Newell, Laboratoire d’Anthropologie des Mondes Contemporains, Faculté de Philosophie et Sciences sociales


 
Dates
Créé le 3 septembre 2020