Ce projet dresse une cartographie historique des phénomènes migratoires, sur base des 150.000 dossiers individuels d'étrangers constitués par la Sûreté Publique entre 1840-1890.

Ce projet a comme point de départ la volonté de dresser une cartographie historique des phénomènes migratoires en s'appuyant sur une collection d'archives à la fois foisonnante et encore peu explorée, à savoir les 150.000 dossiers individuels d'étrangers constitués par la Sûreté Publique entre 1840-1890. Après avoir effectué une étude quantitative de type macro, la recherche change d'échelle et cible les acteurs eux-mêmes.

Trois catégories de migrants ont été épinglées - les exclus, les marins et les « acteurs du savoir » (chercheurs, techniciens, étudiants) - afin d'identifier leurs parcours et leurs réseaux. L'objectif est d'évaluer l'attitude, répressive ou accommodante, de l'Etat belge et de son appareil administratif face à cette « Europe en mouvement » croissant, dans un contexte de rivalité industrielle exacerbée. Il s'agit aussi de comprendre les mécanismes de construction de la démarcation entre « national » et « étranger » par celles et ceux qui en subissent directement les effets - et non pas uniquement par ceux qui produisent cette distinction.

Coordonné par la VUB, il est mené avec une équipe de l'ULB - Kenneth Bertrams, Mondes modernes et contemporains, Faculté de Philosophie et Sciences sociales.

Fin du projet: 15/03/2019

Dates
Créé le 29 août 2018