Ce projet va permettre de mieux comprendre la dynamique climatique mondiale et d'améliorer les projections futures pour l'Antarctique et son impact sur le niveau des mers, ce qui permettra d'affiner les évaluations disponibles pour les décideurs politiques.

Le climat des hautes latitudes de l'hémisphère Sud a considérablement changé au cours des dernières décennies, mais l'origine et la pertinence à long terme de ces changements ne sont pas bien comprises, notamment à cause d'un manque de données. Afin de progresser dans notre compréhension de ces dynamiques, ce projet propose d'étudier la variabilité du bilan de masse en surface (accumulation nette de neige en surface) dans la région de la côte de Princess Ragnhild (Antarctique), à différentes échelles spatiales et temporelles.

Grâce à une approche combinée d'observations et de modélisation, la recherche va déterminer, entre autres, si les changements sont le résultat de l’Homme et/ou s’ils sont liés à la variabilité naturelle de la circulation océanique et atmosphérique. Le projet va permettre également de mieux comprendre la dynamique climatique mondiale et d'améliorer les projections futures pour l'Antarctique et son impact sur le niveau des mers, ce qui permettra d'affiner les évaluations disponibles pour les décideurs politiques.

Coordonné par l'UCL, ce projet associe l'ULB – Jean-Louis Tison (Laboratoire de Glaciologie, Faculté des Sciences) –, l'Institut Royal Météorologique de Belgique, l'Université du Colorado et l'Université de Technologie de Delft. Le projet est mené à proximité de la base polaire Antarctique belge Princesse Elisabeth.

Fin du projet: 15/03/2020

Dates
Créé le 29 août 2018