L’expérimentation animale reste aujourd’hui indispensable dans la recherche fondamentale, translationnelle et préclinique pour comprendre, prévenir et traiter de nombreuses pathologies aussi dévastatrices que les cancers, les maladies psychiatriques neurodégénératives, les maladies infectieuses, le diabète, les maladies rares, etc.

L'histoire des grandes avancées thérapeutiques et médicales est étroitement liée à l'utilisation de modèles animaux dans la recherche biomédicale. Les études menées sur des animaux ont permis de mieux comprendre les maladies, d'explorer de nouvelles thérapies et de tester l'efficacité et la sécurité des traitements avant de les appliquer chez les humains. La plupart des Prix Nobel de physiologie et de médecine reposent sur des recherches basées sur l’expérimentation animale.  

Voici une liste non exhaustive de découvertes faites grâce aux modèles animaux :
  • Les vaccins et les antibiotiques ont pu être développés et testés pour leur efficacité et la prédiction de réactions dans différents types de modèles animaux;
  • L’efficacité de l’insuline a été étudiée dans le traitement du diabète chez des chiens diabétiques avant de l'appliquer avec succès chez les patients humains;
  • La thérapie génique qui vise à corriger les anomalies génétiques responsables de maladies, a connu des progrès significatifs grâce à l'utilisation de modèles animaux;
  • Traitement des cancers : de nombreux progrès dans le traitement des cancers ont été réalisés grâce à des modèles animaux. Les souris transgéniques, dans lesquelles des gènes spécifiques sont modifiés pour reproduire des caractéristiques de certains cancers, ont permis de mieux comprendre la biologie des tumeurs et d'élaborer de nouvelles thérapies ciblées;
  • Thérapies cardiaques : les modèles animaux, tels que les rats et les porcs, ont été utilisés pour développer des traitements cardiaques, tels que les médicaments contre l'hypertension, les défibrillateurs implantables et les interventions chirurgicales, comme la pose de stents pour traiter les maladies coronariennes;
  • Greffes d'organes : Les greffes d'organes ont été facilitées par l'utilisation de modèles animaux, en particulier les souris et les primates non humains. Les recherches sur les greffes ont permis de mieux comprendre le système immunitaire et de développer des stratégies pour prévenir le rejet des organes transplantés;
  • Maladies du cerveau (anxiété, dépression, maladies neurodégénératives, etc.) : Les progrès dans la compréhension du fonctionnement du cerveau et de ses pathologies n’ont pu être réalisés que grâce à l’expérimentation animale.

Les modèles animaux restent essentiels aujourd'hui pour élaborer des développements thérapeutiques ciblés et demeurent une étape obligatoire pour évaluer l'efficacité et la toxicité des traitements potentiels avant essais cliniques. La Commission européenne l’a d’ailleurs rappelé suite à l’initiative citoyenne européenne de 2015 "Stop vivisection !" ou encore en juillet 2023, en réponse à l’initiative "Pour des cosmétiques sans cruauté-S'engager en faveur d'une Europe sans expérimentation animale" - Consultez également le site de l’EARA et la liste "40 raisons en faveur de l’utilisation d’animaux dans la recherche". 
 


L’expérimentation animale à l'ULB

Comme les autres universités, l’ULB recourt à l’expérimentation animale, conformément à la loi et à l’éthique sur le bien-être animal (voir Bien-être animal à l'ULB). Elle mène également des projets de recherche de méthodes alternatives.

L’Université compte (en moyenne annuelle), 20.000 animaux - soit 5% des animaux en animalerie en Belgique.
Plus précisément, il s’agit de souris (91%), poissons zebra-fish (7,5%), rats (0,6%), cochons (0,5%), moutons (0,1%) ainsi que lapins et xenopes.

Soucieuse d'assurer une information transparente, l'Université a signé l’accord sur la transparence en matière d’expérimentation animale portée par l’EARA, European Animal Research Association.

Mis à jour le 29 septembre 2023