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L’ULB possède-t-elle des crânes humains?
Oui, à l’instar d’autres universités, l’ULB détient des restes humains de diverses origines (majoritairement belges), dont des crânes qui proviennent de territoires aujourd’hui situés en République Démocratique du Congo.
Ceux-ci ont été emportés par des militaires ou des coloniaux belges pendant la période coloniale, dans des conditions souvent éthiquement problématiques aggravées par la situation de domination coloniale. Ils ont ensuite été transportés en Belgique avant de rejoindre des collections d’anthropologie des universités.
Durant la seconde moitié du XIXe siècle, l’anthropologie, comme d’autres champs scientifiques, s’est dotée de collections scientifiques pour la recherche et l’enseignement. Ainsi, plusieurs crânes faisaient partie de collections d’anthropologie physique que des médecins et scientifiques proches de l’ULB ont constituées à la fin du XIXe siècle ou au début du XXe siècle. Ces collections scientifiques ont contribué aux savoirs sur l’espèce humaine, mais aussi au développement de l’anthropologie raciale, que l’on considère comme l’une des bases du racisme qui persiste de nos jours.
Bien consciente des enjeux historiques et éthiques liés au passé colonial, l’ULB a initié une réflexion approfondie à ce sujet dès 2018. Cette réflexion a mené à la conclusion et à la signature en 2020 d’une convention bilatérale entre l’ULB et l’Université de Lubumbashi (UNILU). Aux termes de cette convention, l’ULB a cédé tous les droits qu’elle pouvait détenir sur ces restes ancestraux à l’UNILU et le droit au rapatriement physique de ceux-ci est consacré.
Ces restes ancestraux ont alors été transférés à la réserve précieuse de l’université, où ils sont conservés avec le respect dû aux défunts. Dans l’attente du rapatriement, des études de provenance de ces restes ancestraux ont été entreprises, lesquelles sont proches d’aboutir. Les résultats de ces études seront transmis à l’UNILU.
Pour en savoir plus : L’ULB s’engage dans la restitution de restes humains issus de la période coloniale
Durant la seconde moitié du XIXe siècle, l’anthropologie, comme d’autres champs scientifiques, s’est dotée de collections scientifiques pour la recherche et l’enseignement. Ainsi, plusieurs crânes faisaient partie de collections d’anthropologie physique que des médecins et scientifiques proches de l’ULB ont constituées à la fin du XIXe siècle ou au début du XXe siècle. Ces collections scientifiques ont contribué aux savoirs sur l’espèce humaine, mais aussi au développement de l’anthropologie raciale, que l’on considère comme l’une des bases du racisme qui persiste de nos jours.
Bien consciente des enjeux historiques et éthiques liés au passé colonial, l’ULB a initié une réflexion approfondie à ce sujet dès 2018. Cette réflexion a mené à la conclusion et à la signature en 2020 d’une convention bilatérale entre l’ULB et l’Université de Lubumbashi (UNILU). Aux termes de cette convention, l’ULB a cédé tous les droits qu’elle pouvait détenir sur ces restes ancestraux à l’UNILU et le droit au rapatriement physique de ceux-ci est consacré.
Ces restes ancestraux ont alors été transférés à la réserve précieuse de l’université, où ils sont conservés avec le respect dû aux défunts. Dans l’attente du rapatriement, des études de provenance de ces restes ancestraux ont été entreprises, lesquelles sont proches d’aboutir. Les résultats de ces études seront transmis à l’UNILU.
Pour en savoir plus : L’ULB s’engage dans la restitution de restes humains issus de la période coloniale
Mis à jour le 4 juin 2025