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PROJ-P4313

Projet d'architecture 4.13 : ACT - Ar(t)chitecture Corps Transdiscipline

année académique
2024-2025

Titulaire(s) du cours

Maud DE RIJCK (Coordonnateur) et Ines CAMACHO-SANTOS

Crédits ECTS

20

Langue(s) d'enseignement

français

Contenu du cours

ACT questionne :
L’architecture à partir d’expériences Artistiques, Corporelles et Transdisciplinaires
Le rapport aux usagers, pour un monde inclusif, au sens large du terme (humains et non humains).
Un territoire répondant à des questions d’actualité.

 

AR(T)CHITECTURE
ACT se veut avant tout un atelier où la question de l’architecture est posée de manière tranchée à partir d’une conception ouverte : il s’agit de croiser des thématiques sans les cloisonner, cela dans un territoire précis. Cette approche de partage et d’interdépendance des sujets et des savoirs vaut autant pour la rhétorique du projet que pour la pratique proposée à l’atelier dans le respect des individualités, de leur liberté d’expression, sans oppression. Il s’agit aussi d’installer une forme de plaisir activiste par la pédagogie.

L’atelier questionne la réalité par la mise en place de processus narratifs qui amènent à la création physique et visionnaire d’espaces de la ville dans leur rapport aux écosystèmes par le principe de l’inversion paysagère.


CORPS
ACT questionne l’architecture en se fondant sur la corporéité ; le corps, son corps, un corps dans ses relations à « l ’écoumène ». Paraphrasant la théoricienne féministe Adrienne Rich, nous ambitionnons d’explorer le territoire le plus proche de nous – notre corps.
Nous proposons une approche cadrée par les préoccupations de la transition sociétale et environnementale actuelles, considérant les corps comme des territoires rendus visibles ou invisibles (corps inclus - corps exclus).
Il s’agira de penser la relation des corps aux espaces mais surtout de mettre en acte ces relations.

TRANSDISCIPLINE
Le projet de laboratoire souhaite s’inscrire dans une démarche transdisciplinaire plutôt que pluridisciplinaire : il ne s’agit pas tant d’additionner des savoirs et méthodes issus de domaines différents mais bien de porter une posture scientifique et intellectuelle qui se situe à la fois entre, à travers et au-delà̀̀ de toute discipline.
La transdisciplinarité́́ se fait en lien direct avec des enseignant.e.s d’autres institutions, ou facultés de façon à offrir une expérience croisée entre enseignant.e.s et étudiant.e.s.

Nous travaillerons de façon transdisciplinaire sur la méthode et de façon rigoureusement disciplinaire sur le contenu. En effet, nous envisageons d’intervenir en actes, tantôt au plus près d’un terrain par des pratiques empruntées à l’approche de la sociologie participative, tantôt apparentées aux démarches protocolaires de l’Art conceptuel, de la performance ou du rituel.

Objectifs (et/ou acquis d'apprentissages spécifiques)

Le projet est utilisé́ comme un outil de connaissance pour questionner les dissymétries vécues aujourd’hui par les publics rendus invisibles par leur exclusion ou leur minorité.
Ainsi le corps contemporain, le corps vivant, le corps humain, le corps physique, le corps civique, le corps conditionné, le corps normé, le corps social et politique, le corps malade, dysfonctionnel, sa mesure, son identité, ... seront travaillés comme matière première.

Penser l’architecture, c’est penser un art qui couvre, recouvre, anime ce corps. Il en est une extension technique, prothétique d’une certaine façon et fondamentalement poétique. L’architecture est analyse inventive, sensible de l’espace par sa pratique corporelle, dans ses rapports entre l’intime et l’extime, ou en termes juridiques entre le privé et le public.

Penser les relations du corps à l’espace c’est aussi considérer le rapport à autrui : le corps social. Porteur d’une symbolique collective, d’une nécessité de « faire société » ou conçu comme instrument normatif qui surveille et punit, le corps cristallise des enjeux qui dépassent, questionnent le corps propre.
Le corps est au Monde : si l’espace social tend à devenir notre horizon, si l’écoumène se trouve architecturé de plus en plus profondément, quelle place est-elle envisageable pour le non-humain, quelles relations entretenir avec le vivant ?

Avec pour objectif de pousser les interdépendances diplomatiques, pour reprendre les termes de Baptiste Morisot, nous engagerons les étudiant.e.s à produire des projets chaque fois moins anthropocentrés.

Pré-requis et Co-requis

Cours pré-requis

Méthodes d'enseignement et activités d'apprentissages

Nous proposons une pédagogie orientée avec la même logique que la curation, c’est à dire une méthode d’enseignement rythmée par l’expérience faite d’assemblage d’expériences transdisciplinaires choisies.
Approche ar(t)chitecturale, corporelle et transdisciplinaire.

L’atelier est le lieu d’échanges entre les étudiants eux-mêmes (de toutes années confondues), les étudiants et les enseignants, et vice-versa, et entre les enseignants eux-mêmes. Développer l’altérité par l’approche pédagogique, où on a probablement plus à apprendre des autres (étudiants) que de soi-même.

L’atelier repose sur des engagements et attendus pédagogiques.

Les engagements pédagogiques sont :

- engagement à s’engager ;
- engagement à dessiner :

- dessiner au quotidien : dessins à main levée et aux instruments manuels et numériques, du geste à la plus haute précision ;
- perfectionner les outils de représentation du projets (dessins libres, dessins aux instruments, maquettes, expression écrite...) ;

- maîtriser les outils de la discipline de l’architecture : les conventions graphiques ; les échelles, du territoire aux détails, ...
- questionner et réinterpréter les outils de la discipline de l’architecture dont on aura acquis la connaissance préalable ;

- engagement à fabriquer du projet ; produire de la plasticité sous forme de maquette, modélisation, spatialisation, et interactions avec l’environnement ;
- engagement à s’entraider, à suivre chaque parcours dans sa trajectoire et ses moyens personnels ;
- engagement à se servir des moments en atelier pour débattre et accompagner la concrétisation des projets des autres ;

Les attendus sont :

1. Capacité à observer
- observer, expérimenter, situer, comprendre, expliciter, problématiser et requestionner par le projet et à partir d’une expérience vécue ;

2. Capacité à analyser
- analyser et intégrer des contextes ;
- emprunter des réflexions d’autres disciplines (artistiques, anthropologiques, sociologiques, ...) - inventer, laisser libre cours à l’intuition, ...
- organiser et hiérarchiser ;
- constituer un archivage des connaissances et une documentation littéraire, scientifique et/ou iconographique ;

3. Capacité à décider (définir des enjeux)
- définir synthétiquement les intentions et les fondements du projet

4. Capacité à projeter (passer à l’acte) une partie du projet est réalisée obligatoirement individuellement.
« Capacité à produire des espèces d’espaces pour des espèces d’espèces »
- poser un acte, sous forme de projet ;
- exposer et confronter l’acte (le projet) à l’altérité (le partage) ;
- réagir ;
- tendre vers l’autonomie ;
- en année de fin de diplôme, proposer une direction professionnelle future ; considérer son dernier travail d’études comme son premier travail professionnel. (Your Future Practice).

Références, bibliographie et lectures recommandées

Des références bibliographiques sont mises à disposition en annexe, posté sur l' U.V. :

Support(s) de cours

  • Université virtuelle

Autres renseignements

Informations complémentaires

SUPPORTS : Atelier et U.V.

Tous les échanges avec les enseignant.e.s se font lors des séances d’atelier.

L’U.V. est le lieu où les enseignant.e.s postent les informations liées à l’atelier.

L’étudiant.e est tenu de s’y référer.

Contacts

Inès Camacho & Maud De Rijck

Campus

Autre campus

Evaluation

Méthode(s) d'évaluation

  • Projet

Projet

Projet

- Les étudiants de BA3 doivent être capables d’atteindre les objectifs de la grille d’évaluation des BA3 mise à disposition sur l’UV.

- Les étudiants de MA1 doivent être capables d’atteindre les objectifs de la grille d’évaluation des BA3 et initier une réflexion pour tendre vers la logique du YFP (Your Futur Practice)*.

- Les étudiants de MA2 doivent être capables d’atteindre les objectifs de la grille d’évaluation des BA3 et s’inscrire dans la logique du YFP (Your Futur Practice)*.

*Your Futur Practice : l’étudiant devra définir ce que signifie pour lui l’architecture, et comment il conçoit sa future pratique d’architecte par une approche progressivement en lien avec ce à quoi il aspire à l’issue de ses études.

Dans l’atelier ACT, le processus a autant d’importance que le résultat final.

Les enseignants de l’atelier ACT évaluent le travail des étudiants de manière continue et évolutive sur base de la qualité des engagements et des capacités énumérés plus haut.

Construction de la note (en ce compris, la pondération des notes partielles)

Deux modes d’évaluation sont prévus :

1. Une évaluation formative continue portant sur l’évolution et la réactivité du travail fourni par l’étudiant.e (avec remises intermédiaires, aux dates convenues (cfr. Agenda de l’énoncé), de l’état d’avancement des recherches, et projets de groupe et individuels) et sa participation active et engagée durant les ateliers. Ces évaluations formatives seront communiquées à l’étudiant·e tout au long de l’année, à l’issue des moments-clé, avec une synthèse de celles-ci à l’issue du premier quadrimestre. La note évolutive peut tant augmenter que diminuer au cours de chaque quadrimestre, en fonction de la capacité de l’étudiant à faire évoluer le projet.

2. Des évaluations certificatives à l’issue de chacun des quadrimestres.

Construction de la note (en ce compris, la pondération des notes partielles)
La pondération de la note de Projet se base sur les évaluations certificatives, selon la pondération suivante :

Pour les étudiant.e.s de BA3 et MA1 :
- Évaluation certificative du Q1: 30 %.
- Évaluation certificative du Q2 : 70 %

Travail durant le Q2 en atelier : 30 %
Jury final : 40 %

La note de Projet sera la moyenne arithmétique pondérée de ces notes certificatives.

La SIP se déroule au second quadrimestre, et fait partie de l'UE Projet. Son mode de cotation et son poids dans la construction de la note de l'UE Projet seront précisés ultérieurement dans le cours du premier quadrimestre de cette année académique.

Pour les étudiant.e.s de MA2 : (pas de SIP en MA2)
- Évaluation certificative du Q1: 30 %.
- Évaluation certificative du Q2 : 70 %

Travail durant le Q2 en atelier : 30 %
Jury final : 40 %

La note de l’UE Projet sera la moyenne arithmétique pondérée de ces notes certificatives.

Langue(s) d'évaluation

  • français

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