1. Accueil
  2. FR
  3. Étudier
  4. Offre de formation
  5. UE
PROJ-P5306

Projet d'architecture 5.6 : MANO - Voyage en théorie

année académique
2023-2024

Titulaire(s) du cours

Pierre Emans (Coordonnateur)

Crédits ECTS

20

Langue(s) d'enseignement

français

Contenu du cours

L’atelier MANO

« MANO » n’est pas un acronyme mais un substantif féminin de la langue italienne ou castillane signifiant « main » et dérivant du mot latin « manus ». Selon W. Paul Corssen le mot serait attaché au sanscrit mâ-, qui signifierait « mesurer », « préparer », mais dont le sens primordial serait « construire », « manier ». Selon Enfey « mâ-nam » correspondrait à « celui qui mesure, qui embrasse, qui construit ». MANO croit en la nécessité de lier les distances aux valeurs de l’humain. Citoyens libres, qui, tel l’oiseau, peuvent circuler, contempler leur environnement vital, appréhender le génie des lieux.

Une approche entière plutôt que sélective propose un retour vers une figure de l’architecte multiple et non «spécifiste». La pratique de l’architecture nécessite la sollicitation de liens entre échelle territoriale et de l’objet (mesurable et architecturalement défini) et le fragment (partie du tout). Ces 3 échelles sont convoquées en vue de tisser des liens. Le territoire est l’environnement, le paysage.

Un atelier ou en redessinant, nous apprenons à représenter et à lire l’espace. Nous découvrons les hiérarchies internes du projet, celles qui font apparaitre la construction et la cohérence de l’espace architectural. Les configurations spatiales, les rythmes, les structures spatiales et constructives de l’édifice, les règles de compositions, les répétitions et les exceptions, les rapports plein et vide, les hiérarchies spatiales, les articulations : autant de notions que l’architecte doit identifier dans la pratique du projet.

Un atelier où l’attitude critique et personnelle est encouragée face à l’ensemble du bagage accumulé par l’étudiant architecte. Il lui est demandé de développer une méthode, un réflexe dialectique capable, par la prise de distance, de développer une prise de position construite avec cohérence face à sa pratique de l’architecture tout en créant des liens constants avec l’ensemble des champs qu’il peut solliciter dans d’autres disciplines capables d’ancrer l’architecture dans l’Histoire de la société dans laquelle il évolue. L’axe d'apprentissage contextuel vise à établir des liens entre la philosophie (ancrage disciplinaire), la composition (la forme en tant que structuration de la matière et de l’espace), les pratiques sociales, les modèles culturels, l’art de bâtir (assemblage constructif) et la signification (politique).

Objectifs (et/ou acquis d'apprentissages spécifiques)

L'étudiant sera capable de :
Tous les étudiants (de BA3 à M2) doivent être capable d’atteindre les objectifs de la grille d’évaluation des BA3 mise à disposition sur l’UV.
Les étudiants de MA1 doivent initier une réflexion pour tendre vers la logique du YFP (Your Futur Practice).
Les étudiants de MA2 doivent s’inscrire dans la logique du YFP.
Dans l’atelier MANO, le processus a autant d’importance que le résultat final.
1. Se mettre en déplacement, ou dans les conditions d’une rupture avec le connu. Voir, étudier, toucher, sentir, comprendre pour faire naître l’émerveillement par l’attitude au voyage : MANO propose de faire naître l’émerveillement par l’attitude du dé-paysement en créant les conditions d’une rupture à l'égard du connu.

2. Voyager à travers les échelles : de la ville à la chaise. Nous souhaitons partager une vision de l’architecture : le territoire et la ville (vue comme cité ou polis) sont des lieux de déploiement d’une poíēsis constructive dont l’appréhension se fait par la recherche in situ : du paysage à la pièce, nous traverserons les échelles, s’intéressant tant à la ville qu’à… la chaise!

3. Rechercher par le(s) dessin(s). L’atelier MANO s’efforcera de construire un environnement d’apprentissage où le dessin, décliné sous toutes ses formes et expressions, redevient le medium de communication et d’exploration narrative. En dessinant nous construisons, en redessinant, nous reconstruisons.

4. Adopter une attitude contextuelle : Histoire, patrimoine d’aujourd’hui et de demain. Rapporter, interpréter et réinjecter. MANO sera un atelier qui se concentre sur la fabrication de l’espace contextuel (physique et sociétal), un espace où l’histoire nourrit les réflexions sur le futur.Progressivement l’attitude critique et personnelle est encouragée face à l’ensemble du bagage accumulé par l’étudiant architecte.

Pré-requis et Co-requis

Connaissances et compétences pré-requises ou co-requises

Maitriser tant à la lecture qu’au dessin les codes de la représentation graphique d’un projet d’architecture
Maîtriser les bases de composition architecturale.

Maîtriser les bases d'outils d'analyse.

Cours pré-requis

Méthodes d'enseignement et activités d'apprentissages

L'atelier se construit autour d'une part de l'idée théorique d'une école et d'un territoire, cette année, le long de la Sambre. Un voyage le long de la Sambre sera organisée. La participation au voyage est indispensable pour la bonne formation pédagogique.

L’atelier MANO s’efforcera de construire un environnement d’apprentissage où le dessin, décliné sous toutes ses formes et expressions, redevient le medium de communication et d’exploration narrative. En dessinant nous construisons, en redessinant, nous reconstruisons. En redessinant, nous apprenons à représenter et à lire l’espace. Nous découvrons les hiérarchies internes du projet, celles qui font apparaitre la construction et la cohérence de l’espace architectural. Les configurations spatiales, les rythmes, les structures spatiales et constructives de l’édifice, les règles de compositions, les répétitions et les exceptions, les rapports plein et vide, les hiérarchies spatiales, les articulations sont autant de notions que l’architecte doit identifier dans la pratique du projet.

Rapporter, interpréter et réinjecter. MANO sera un atelier qui se concentre sur la fabrication de l’espace contextuel (physique et sociétal), un espace où l’histoire nourrit les réflexions sur le futur. Progressivement l’attitude critique et personnelle est encouragée face à l’ensemble du bagage accumulé par l’étudiant architecte. Il lui est demandé de développer une méthode, un réflexe dialectique capable, par la prise de distance, de développer une prise de position construite avec cohérence face à sa pratique de l’architecture tout en créant des liens constants avec l’ensemble des champs qu’il peut solliciter dans d’autres disciplines capables d’ancrer l’architecture dans l’Histoire de la société dans laquelle il évolue. L’axe d'apprentissage contextuel vise à établir des liens entre la philosophie (ancrage disciplinaire), la composition (la forme en tant que structuration de la matière et de l’espace), les pratiques sociales, les modèles culturels, l’art de bâtir (assemblage constructif) et la signification (politique).

Le projet est mené sur l’année. Le premier quadrimestre évalue une phase dite d'analyse théorique d'une école ainsi que l'analyse d'un territoire (LA SAMBRE). Au second quadrimestre l’étudiant mène un projet jusqu’en phase de quasi exécution (détail) et qui fait se rencontrer l'idée théorique avec le territoire.
Les activités d’apprentissages sont organisées par rapport aux problèmes rencontrés avec en support : analyses in situ, visites d'observation, conférences d’experts, semaines thématiques, …
Au second semestre l'étudiant est invité à préparer sa remise finale de manière hebdomadaire avec des thématiques transversales au projet.
Une attention particulière est accordée à l’organisation de la présentation graphique des documents finaux et à la
pertinence des maquettes.
L'étudiant est invité à faire ses choix en bonne intelligence.

Contribution au profil d'enseignement

Maitriser tant à la lecture qu’au dessin les codes de la représentation graphique d’un projet d’architecture
Maîtriser la composition architecturale.

Maîtriser les outils d'analyse urbaine

Ouverture

Ethique

 

Références, bibliographie et lectures recommandées

 

Autres renseignements

Informations complémentaires

 

Contacts

Pierre.Emans@ulb.be

kiran.katara@ulb;be (SEM 1)
Pedro.Monteiro.De.Sousa@ulb.be (SEM 2)
Gregorio.Carboni.Maestri@ulb.be

Campus

Solbosch

Evaluation

Méthode(s) d'évaluation

  • Travail personnel
  • Projet
  • Présentation orale
  • Travail de groupe

Travail personnel

Projet

Présentation orale

Travail de groupe

Le cours est évalué de plusieurs manières :

  • Évaluation continue et implication dans un groupe d’atelier. La participation active au cours est une condition indispensable pour permettre la bonne évolution des acquis. Cette participation requière la production hebdomadaire de jeux complets de documents graphiques de qualité, en groupe et individuels et ce pour la création d’un corpus commun de références mis en partage. Mise en ligne hebdomadaire de l'avancement individuel sur Teams. 4 absences et/ou 4 retards de post sur Teams entraine une sanction de 20% sur la cote de la période en cours.
  • La présentation des états d’avancements et des remises intermédiaires suivant les critères énoncés et notamment lors de pré-jurys.
  • La présentation du projet au jury final.

Construction de la note (en ce compris, la pondération des notes partielles)

Deux modes d’évaluation sont prévus :

1. Une évaluation formative continue portant sur le travail fourni par l’étudiant·e (avec remises intermédiaires, aux dates convenues, de l’état d’avancement des recherches, et projets de groupe et individuels) et sa participation active et engagée durant les ateliers. Ces évaluations formatives seront communiquées à l’étudiant·e tout au long de l’année, à l’issue des moments-clé, avec une synthèse de celles-ci à l’issue du premier quadrimestre.

2. Des évaluations certificatives à l’issue de chacun des quadrimestres. 

Construction de la note (en ce compris, la pondération des notes partielles)
La pondération de la note de l’UE se base sur les évaluations certificatives, selon la pondération suivante :
- Évaluation certificative du Q1: 25 %.
- Évaluation certificative du Q2 : 75 %

Travail durant le Q2 en atelier : 35 %
Jury final : 40 %


La note de l’UE Projet sera la moyenne arithmétique pondérée de ces notes certificatives.

Langue(s) d'évaluation

  • français
  • (éventuellement français )

Programmes