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Université, héritage colonial et engagement décolonial
L’université, en tant que lieu de savoir et de formation citoyenne, occupe une place centrale dans la réflexion sur l’héritage colonial et les dynamiques de décolonisation. Aujourd’hui, la nécessité de questionner ces héritages s’impose avec force, portée par les mobilisations universitaires internationales – des mouvements décoloniaux sur les campus universitaires dans le monde entier à la vague Black Lives Matter – et par les revendications de nos propres cercles étudiants.
Ces mouvements rappellent que les universités ne sont pas seulement des lieux de transmission du savoir, mais aussi des espaces où se perpétuent, parfois inconsciemment, des inégalités héritées du passé colonial, et où se manifeste encore un racisme structurel (Mbembe, 2016; Sarr & Savoy, 2018).
À travers l’histoire, les universités européennes, dont l’ULB, ont participé à la diffusion de savoirs, de pratiques et de représentations qui ont accompagné et parfois légitimé l’entreprise coloniale belge. À l’ULB, cette réalité s’est notamment traduite par la formation d’administrateurs coloniaux et la production de connaissances au service du projet colonial belge (Stengers, 1989; Goddeeris, 2020).
Les travaux rassemblés dans Decolonising the University (Bhambra, Gebrial & Nişancıoğlu, 2018) ou encore dans le rapport du groupe de travail interuniversitaire CRef-VLIR soulignent combien il est urgent de repenser les fondements mêmes de l’université. Les auteurs y montrent que les structures académiques, les curricula et les canons disciplinaires sont profondément marqués par l’histoire coloniale, et que la décolonisation implique de reconnaître la diversité des savoirs, de valoriser les perspectives non occidentales, et de remettre en cause les hiérarchies implicites qui traversent nos institutions.
C’est dans ce contexte que les autorités de l’ULB ont reconnu qu’il était primordial d’engager un travail approfondi sur l’héritage colonial de l’université. Conscientes de leur responsabilité institutionnelle et sociale, elles ont initié une série de mesures et de démarches visant à interroger, documenter et transformer les traces et les effets persistants du passé colonial au sein de l’université. Cette page présente, l’ensemble des actions, recherches, projets pédagogiques, initiatives de sensibilisation menés à l’ULB dans cette perspective décoloniale. Elle témoigne de la volonté de l’université d’assumer pleinement son histoire, de contribuer à la construction d’un espace académique plus inclusif et critique, et de s’inscrire dans une dynamique collective de décolonisation du savoir et des pratiques universitaires.
À travers l’histoire, les universités européennes, dont l’ULB, ont participé à la diffusion de savoirs, de pratiques et de représentations qui ont accompagné et parfois légitimé l’entreprise coloniale belge. À l’ULB, cette réalité s’est notamment traduite par la formation d’administrateurs coloniaux et la production de connaissances au service du projet colonial belge (Stengers, 1989; Goddeeris, 2020).
Les travaux rassemblés dans Decolonising the University (Bhambra, Gebrial & Nişancıoğlu, 2018) ou encore dans le rapport du groupe de travail interuniversitaire CRef-VLIR soulignent combien il est urgent de repenser les fondements mêmes de l’université. Les auteurs y montrent que les structures académiques, les curricula et les canons disciplinaires sont profondément marqués par l’histoire coloniale, et que la décolonisation implique de reconnaître la diversité des savoirs, de valoriser les perspectives non occidentales, et de remettre en cause les hiérarchies implicites qui traversent nos institutions.
C’est dans ce contexte que les autorités de l’ULB ont reconnu qu’il était primordial d’engager un travail approfondi sur l’héritage colonial de l’université. Conscientes de leur responsabilité institutionnelle et sociale, elles ont initié une série de mesures et de démarches visant à interroger, documenter et transformer les traces et les effets persistants du passé colonial au sein de l’université. Cette page présente, l’ensemble des actions, recherches, projets pédagogiques, initiatives de sensibilisation menés à l’ULB dans cette perspective décoloniale. Elle témoigne de la volonté de l’université d’assumer pleinement son histoire, de contribuer à la construction d’un espace académique plus inclusif et critique, et de s’inscrire dans une dynamique collective de décolonisation du savoir et des pratiques universitaires.
Projets de recherche, projets pédagogiques,actions de sensibilisation et autres initiatives menés à l’ULB
Structure institutionnelle
Projets de recherche
- Projet de recherche sur les héritages coloniaux en Belgique: Hericol
- Projet de L. Licata
- Projet HOME (Human remains Origin(s) Multidisciplinary Evaluation)
Actions de sensibilisation
- Projet collectif Décolonisons-nous
- Activités culturelles lors de la Journée de la coopération: Traces: discours aux Nations africaines, Masterclass Rumba congolaise, Stand-up Laetitia Mampaka
- Concours Bozar : Visites guidées de l'expo "When we see us".
Autres Initiatives
- Rapport du groupe de travail interuniversitaire CRef-VLIR
- Le médaillon du Roi Léopold II et l'acquisition du triptyque de Géraldine Tobé
Fact-checking
- L’ULB s’engage dans la restitution de restes humains issus de la période coloniale
- L'ULB possède-t-elle des cranes humains?
- L’ULB a-t-elle accueilli un "zoo humain" lors de l’Exposition universelle de 1910?
Mis à jour le 8 juillet 2025